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Concert de Noël PLUVIGNER

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Guingamp - Carhaix, Auray - Quiberon : opération rénovation des lignes secondaires en Bretagne

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Par Bruno Salaun

En Bretagne, l’actualité du train se focalise souvent sur la rénovation et le renfort de l’offre sur les principales lignes. Quelques projets concernent aussi les voies secondaires.

Le Tire-bouchon, ligne de chemin de fer entre Auray et Quiberon, vient de transporter un peu plus de 100 000 voyageurs, entre juin et septembre. (Le Télégramme/Stéphanie Le Bail)

Vitesse et capacité des TGV, lignes nouvelles Bretagne Pays de la Loire, renfort de l’offre TER via le RER rennais ou les BreizhGo Express Sud et Nord… En dehors des grands axes ferroviaires, quelques lignes secondaires sont, de temps à autre, rénovées en Bretagne. C’est le cas pour deux d’entre elles dans le cadre du contrat de plan État-Région 2023-2027. Mais pas que !

 
 

 

  • 1 Guingamp Carhaix, la facture fait débat

 

 
 

C’est une vieille ligne sinueuse de la fin du XIXe siècle, à bout de souffle : 53 km entre Guingamp (22) et Carhaix (29), sur une voie unique fréquentée par 88 300 passagers en 2023, selon Transdev Rail, qui l’exploite. De lourds travaux, envisagés en 2027, sur un an, prévoient de la régénérer pour au moins 20 ans, de retrouver 65 km/h de vitesse et de rendre les quais accessibles. Le coût est estimé à 72 millions d’euros. Guingamp Paimpol Agglomération s’est engagé à y consacrer 2,76 M€, sans sourciller, et Poher Communauté 1,15 M€, non sans débats autour du montant.

 

  • 2 Auray Quiberon, pour conforter le Tire-bouchon

 

 

C’est une ligne estivale de 27 km, ouverte il y a 140 ans, qui dessert neuf gares et comporte 31 passages à niveaux. Elle vient de transporter un peu plus de 100 000 voyageurs, entre juin et septembre. Sa rénovation totale est prévue en 2026-2027. Elle permettra au Tire-bouchon de conserver ses fréquences et sa vitesse moyenne, de 60 km/h. La facture s’élèverait à 50 M€. Dix mois de fermeture et travaux sont envisagés. L’intercommunalité Auray Quiberon terre Atlantique attendait le signal avec impatience.

 

  • 3 Plus de 120 millions pour les voyageurs du train, est-ce si onéreux ?

 

À Poher Communauté, une ritournelle s’est invitée dans les débats : « Est-ce que ça vaut vraiment la chandelle d’investir autant pour gagner 25 km/h sur 20 ans ? » Outre l’enjeu de massifier le transport en train pour décarboner les déplacements, un détour par la voie express RN164 voisine, en travaux, relativise l’ampleur de la facture. Citons un exemple : une portion de 11,5 km de 2x2 voies autour de Guerlédan (22) va coûter… 130 M€.

 

  • 4 Les lignes secondaires, c’est aussi du fret

 

Cette voie ferrée de 60 km, dédiée au transport de 450 000 tonnes de produits agroalimentaires par an, relie Auray (56) à Pontivy Saint-Gérand (56). Les trains y circulent à 40 km/h. Le petit train touristique Napoléon Express l’emprunte aussi, l’été. De premiers travaux ont été réalisés cette année mais la rénovation majeure interviendra entre 2026 et 2027. Le coût global atteindrait 31,3 M€. La note sera moins salée (10 M€) du côté de la desserte Vitré Gérard (35), une ligne de 7 km sur laquelle sont transportées 200 000 tonnes agroalimentaires à l’année. Après une première intervention en 2021, il s’agit de sauver le tronçon. Les travaux sont prévus en 2028.

 

  • 5 Des études sur deux axes

 

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Dans les cartons du contrat de plan figurent deux études. La première, en cours, concerne la voie ferrée Morlaix (29) - Roscoff (29) : 28 km inutilisés depuis 2018. Sa rénovation a été estimée entre 76 M€ et 80 M€. La seconde concerne le corridor Brest - Quimper. Quelque 70 M€ ont déjà été injectés dans la modernisation de la ligne en 2017, sans atteindre toutes les ambitions. Une étude, lancée en 2025, va explorer tous les modes de déplacements, train compris.

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Le .bzh a 10 ans ! Bilan d’une décennie et nouveaux projets

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L’extension internet bretonne .bzh célèbre ses 10 ans : une décennie au service de la visibilité de la Bretagne et des acteurs régionaux. Tout en continuant à porter l’extension internet, l’association www.bzh développe d’autres projets complémentaires pour contribuer au softpower breton.

Ce 4 décembre, l’extension internet .bzh souffle ses 10 bougies. Depuis son activation en 2014 avec le soutien fort de la Région Bretagne, l’extension bretonne connaît une progression régulière grâce aux entreprises, collectivités et associations bretonnes qui l’utilisent pour marquer facilement leur attachement à la Bretagne dans leur communication numérique. Plus de 13 000 noms de domaine sont aujourd’hui enregistrés en .bzh.

La diversité des acteurs ayant adopté l’extension internet .bzh montre bien l’attachement collectif à ce marqueur de proximité. Outil de communication territoriale, le .bzh est utilisé par 40 % des sites internet des communes du Finistère (20 % au niveau régional) comme par la Chambre régionale des notaires. Au niveau des entreprises, le lunetier Naoned Eyewear, la Brasserie du Bout du Monde, le groupe d’expertise comptable Ouest Conseils, l’entreprise agroalimentaire Carabreizh, la distillerie des Menhirs communiquent en .bzh à l’instar du réseau Produit en Bretagne… Au niveau sportif, des clubs de premier plan arborent le .bzh comme le Stade Brestois, qui évolue en Ligue des champions de football, ou le RC Vannes, récemment promu en Top 14 au rugby. Acteurs majeurs de la langue et de la culture, le réseau Diwan, la confédération Kenleur ou encore le Festival Interceltique de Lorient sont en .bzh.

Un projet porté par une ambition régionale et internationale

En obtenant l’extension .bzh auprès de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), organisme régulateur d’Internet, l’association a offert à la région et à ses acteurs un outil à l’échelle mondiale. Le .bzh incarne un pont entre tradition et modernité, ancrant la culture bretonne dans le monde numérique tout en contribuant au rayonnement de la Bretagne à l’international.

Marqueur de proximité, l’extension .bzh est aussi gage de qualité et de cybersécurité. Elle est reconnue comme l’une des plus sûres au monde, grâce notamment au dispositif Secure.bzh, qui prévient gratuitement tous les détenteurs d’un nom de domaine en .bzh d’éventuels abus. Pour assurer un haut niveau de qualité et de sécurité, l’extension internet bretonne s’appuie sur l’expertise technique de l’Afnic, opérateur du .fr, qui propose aux différentes extensions territoriales (.paris, .alsace, .corsica) une infrastructure mutualisée, fiable et sécurisée.

Une invitation à construire l’avenir ensemble

Alors que l’extension .bzh souffle ses 10 bougies, l’association invite l’ensemble des acteurs bretons à poursuivre cette dynamique et à participer au développement de la visibilité de la Bretagne dans l’univers numérique en oeuvrant à de nouveaux projets. De nouveaux défis sont en effet à relever : alors que la consommation de contenus culturels en ligne concerne près de 90% des internautes, il faut pleinement intégrer cette nouvelle donne en matière de consommation culturelle et de présence auprès des publics.
L’association a ainsi créé le fonds de dotation Bretagne numérique pour oeuvrer à l’obtention  d’un emoji drapeau breton, développer les contenus en ligne liés à la Bretagne et à sa culture, notamment via Wikipedia, ou encore contribuer au développement de la traduction automatisée du breton.

Communiqué .bzh / Région Bretagne

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