actualites
Assemblée générale pour constituer une association
Suite à la réunion du 5 mai qui a rassemblé une quinzaine de personnes, décision à été prise de réunir une assemblée générale pour constituer une association. La mairie de Quintin, qui soutient la sauvegarde de la ligne ferroviaire, nous accueillera dans une des salles de la commune.
L'assemblée générale se tiendra donc à l’hôtel Poulain, au-dessus de l’office du tourisme, le samedi 31 mai à 14h30.
Outre l'assemblée générale nous prévoyons dors et déjà des actions au mois de juin afin de ne pas laisser le seul projet de voie verte sur le bureau des décideurs, notamment Saint-Brieuc Armor Agglomération, la région et la SNCF.
Nous comptons sur chacune et chacun pour relayer l’information, comptant sur la mobilisation populaire et politique du plus grand nombre.
/image%2F6845101%2F20250515%2Fob_7b190c_497682205-1331713991263561-90258207412.jpg)
Tout savoir sur le Tire-Bouchon, le train des vacances en Bretagne à la vue panoramique unique
Du 14 juin au 14 septembre 2025, le Tire-Bouchon reprend du service entre Auray et Quiberon. Ce train offre une vue panoramique unique pour rejoindre les plages de la presqu’île.
/image%2F6845101%2F20250423%2Fob_e59aa6_dba1a4ddfbd2610b1a4ddfbd284b1av-960x64.jpg)
Il est de retour. Au plus grand plaisir des usagers et des vacanciers de la presqu’île de Quiberon en Bretagne sud. Le Tire-Bouchon sera bien sur les rails pour la saison estivale 2025. Voici les informations pratiques à connaître.
Du 14 juin au 14 septembre
Ce train porte le nom de Tire-Bouchon car il a pour objectif de désengorger cette presqu’île touristique du Morbihan. Ce train offre une vue panoramique unique avec la mer d’un côté et la Baie de Quiberon de l’autre.
« La ligne emblématique qui relie la ville d’Auray à Quiberon en saison estivale, reprend du service à compter du 14 juin prochain jusqu’au 14 septembre », dévoile la commune de Plouharnel sur ses réseaux sociaux. La collectivité dévoile aussi les horaires du train touristique (voir post Facebook ci-dessous)
Le Tire-Bouchon circulera en juin les week-ends des 14-15, 21-22 et 28-29 juin, en juillet/août tous les jours du 30 juin au 31 août et en septembre les week-ends du 6-7 et 13-14 septembre.
Plusieurs arrêts désservis
Cette année 2025, le train desservira l’ensemble des haltes entre Auray et Quiberon : Auray, Belz/Ploemel, Plouharnel/Carnac, Les Sables Blancs, Penthièvre, L’isthme, Kerhostin, Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon.
/image%2F6845101%2F20250423%2Fob_f1d10a_b00136f203066b40136f2030678013v-960x64.jpg)
L’aller-simple est à 5 € sur la ligne Auray-Quiberon. Pour les moins de 26 ans, c’est 4 €. Le pack 10 voyages revient à 30 €.
Chaque année, près de 150 000 voyageurs embarquent à bord du Tire-Bouchon.
Youn Pensec compte plus de 3 millions de vues sur sa chaîne YouTube consacrée à la musique bretonne du pays d’Auray
Il compte des millions de vues sur internet. Youn Pensec filme, publie et transmet des vidéos sur la musique et la langue bretonnes en pays d’Auray. Des captations ainsi visibles dans le monde entier.
Sa chaîne YouTube YouennPiper, consacrée à la musique bretonne, compte 3 530 abonnés et 3 160 000 vues ! Celle sur la langue bretonne du pays d’Auray, kskanalre, a des résultats plus modestes : 155 abonnés et 22 000 vues…
/image%2F6845101%2F20250111%2Fob_7bab5e_6781655d5b533360d6145dcb.jpg)
Youn Pensec enseignait la biologie et l’agronomie au lycée horticole Kerplouz, à Auray. À 72 ans, il vit une retraite très active entre, notamment, ses engagements au bagad-cercle celtique de la Kevrenn Alre (moniteur de cornemuse), et à Kerlenn Sten Kidna, association qui dispense des cours de breton en pays d’Auray. L’homme est discret, mais sacrément efficace. Et il a un leitmotiv : laisser une trace, transmettre une mémoire.
Du matériel pour les apprenants d’aujourd’hui
Il filme lui-même les concours des bagadoù depuis plusieurs décennies, principalement les prestations de la Kevrenn Alre et du bagad Roñsed-Mor de Locoal-Mendon. Et pour ce qui concerne le breton, il publie ce qu’il a filmé lui-même, mais il a également récupéré des vidéos réalisées par d’autres, qu’il a numérisées. Car la technique évolue sacrément vite, depuis les bandes Uher et les cassettes audio, en passant par les cassettes VHS, les CD et les DVD. « Les gens n’utilisent plus ça », dit-il, « en tout cas pas les jeunes générations » alors que c’est à elles qu’il faut transmettre ces trésors. Comme, par exemple, la pièce en breton « An aotroù Keriolet’», (« M. de Keriolet »), jouée et filmée en 1974 à Pluvigner, et qu’il a publiée sur YouTube avec le texte d’accompagnement en français.
Beaucoup des documents édités sont en breton vannetais, ce qui rajoute à leur intérêt linguistique. D’autant que le prof n’est jamais loin, avec la volonté de rendre les choses utilisables pour les apprenants d’aujourd’hui.
« Je ne compte pas mes heures »
Sa chaîne propose également la captation de conférences organisées par Ti Douar Alre ou Sten Kidna, souvent en français, mais sur la matière bretonne (la toponymie, le bocage, la musique, la santé…), des contes, des chansons (récentes, issues des sélections du concours Kan ar bobl vannetais, ou plus anciennes), des exercices de diction, ou encore des expressions explicitées en breton par Patrick Dréan, président de Sten Kidna et collecteur renommé, en lien avec Radio Bro Gwened. De la matière et des outils pédagogiques. « Je ne compte pas mes heures », explique le bénévole passionné, qui ne monétise pas son travail sur YouTube.
Gratuit et mondialisé
Ce bénévole associatif admet parfois prêcher dans le désert : « J’ai peu d’interlocuteurs qui voient l’intérêt de tout ça dans le milieu associatif ».
« Aujourd’hui, l’outil, c’est YouTube, tout le monde y a accès gratuitement, et c’est mondialisé », remarque-t-il. Et même si cet outil est obsolète dans 10 ou 20 ans, Youn aura fait sa part du boulot de transmission.
Guingamp - Carhaix, Auray - Quiberon : opération rénovation des lignes secondaires en Bretagne
En Bretagne, l’actualité du train se focalise souvent sur la rénovation et le renfort de l’offre sur les principales lignes. Quelques projets concernent aussi les voies secondaires.
/image%2F6845101%2F20241210%2Fob_33f4d3_67571dfa64331b17a36e792a.jpg)
Vitesse et capacité des TGV, lignes nouvelles Bretagne Pays de la Loire, renfort de l’offre TER via le RER rennais ou les BreizhGo Express Sud et Nord… En dehors des grands axes ferroviaires, quelques lignes secondaires sont, de temps à autre, rénovées en Bretagne. C’est le cas pour deux d’entre elles dans le cadre du contrat de plan État-Région 2023-2027. Mais pas que !
-
1 Guingamp Carhaix, la facture fait débat
C’est une vieille ligne sinueuse de la fin du XIXe siècle, à bout de souffle : 53 km entre Guingamp (22) et Carhaix (29), sur une voie unique fréquentée par 88 300 passagers en 2023, selon Transdev Rail, qui l’exploite. De lourds travaux, envisagés en 2027, sur un an, prévoient de la régénérer pour au moins 20 ans, de retrouver 65 km/h de vitesse et de rendre les quais accessibles. Le coût est estimé à 72 millions d’euros. Guingamp Paimpol Agglomération s’est engagé à y consacrer 2,76 M€, sans sourciller, et Poher Communauté 1,15 M€, non sans débats autour du montant.
-
2 Auray Quiberon, pour conforter le Tire-bouchon
C’est une ligne estivale de 27 km, ouverte il y a 140 ans, qui dessert neuf gares et comporte 31 passages à niveaux. Elle vient de transporter un peu plus de 100 000 voyageurs, entre juin et septembre. Sa rénovation totale est prévue en 2026-2027. Elle permettra au Tire-bouchon de conserver ses fréquences et sa vitesse moyenne, de 60 km/h. La facture s’élèverait à 50 M€. Dix mois de fermeture et travaux sont envisagés. L’intercommunalité Auray Quiberon terre Atlantique attendait le signal avec impatience.
-
3 Plus de 120 millions pour les voyageurs du train, est-ce si onéreux ?
À Poher Communauté, une ritournelle s’est invitée dans les débats : « Est-ce que ça vaut vraiment la chandelle d’investir autant pour gagner 25 km/h sur 20 ans ? » Outre l’enjeu de massifier le transport en train pour décarboner les déplacements, un détour par la voie express RN164 voisine, en travaux, relativise l’ampleur de la facture. Citons un exemple : une portion de 11,5 km de 2x2 voies autour de Guerlédan (22) va coûter… 130 M€.
-
4 Les lignes secondaires, c’est aussi du fret
Cette voie ferrée de 60 km, dédiée au transport de 450 000 tonnes de produits agroalimentaires par an, relie Auray (56) à Pontivy Saint-Gérand (56). Les trains y circulent à 40 km/h. Le petit train touristique Napoléon Express l’emprunte aussi, l’été. De premiers travaux ont été réalisés cette année mais la rénovation majeure interviendra entre 2026 et 2027. Le coût global atteindrait 31,3 M€. La note sera moins salée (10 M€) du côté de la desserte Vitré Gérard (35), une ligne de 7 km sur laquelle sont transportées 200 000 tonnes agroalimentaires à l’année. Après une première intervention en 2021, il s’agit de sauver le tronçon. Les travaux sont prévus en 2028.
-
5 Des études sur deux axes
Dans les cartons du contrat de plan figurent deux études. La première, en cours, concerne la voie ferrée Morlaix (29) - Roscoff (29) : 28 km inutilisés depuis 2018. Sa rénovation a été estimée entre 76 M€ et 80 M€. La seconde concerne le corridor Brest - Quimper. Quelque 70 M€ ont déjà été injectés dans la modernisation de la ligne en 2017, sans atteindre toutes les ambitions. Une étude, lancée en 2025, va explorer tous les modes de déplacements, train compris.
Le .bzh a 10 ans ! Bilan d’une décennie et nouveaux projets
L’extension internet bretonne .bzh célèbre ses 10 ans : une décennie au service de la visibilité de la Bretagne et des acteurs régionaux. Tout en continuant à porter l’extension internet, l’association www.bzh développe d’autres projets complémentaires pour contribuer au softpower breton.
Ce 4 décembre, l’extension internet .bzh souffle ses 10 bougies. Depuis son activation en 2014 avec le soutien fort de la Région Bretagne, l’extension bretonne connaît une progression régulière grâce aux entreprises, collectivités et associations bretonnes qui l’utilisent pour marquer facilement leur attachement à la Bretagne dans leur communication numérique. Plus de 13 000 noms de domaine sont aujourd’hui enregistrés en .bzh.
La diversité des acteurs ayant adopté l’extension internet .bzh montre bien l’attachement collectif à ce marqueur de proximité. Outil de communication territoriale, le .bzh est utilisé par 40 % des sites internet des communes du Finistère (20 % au niveau régional) comme par la Chambre régionale des notaires. Au niveau des entreprises, le lunetier Naoned Eyewear, la Brasserie du Bout du Monde, le groupe d’expertise comptable Ouest Conseils, l’entreprise agroalimentaire Carabreizh, la distillerie des Menhirs communiquent en .bzh à l’instar du réseau Produit en Bretagne… Au niveau sportif, des clubs de premier plan arborent le .bzh comme le Stade Brestois, qui évolue en Ligue des champions de football, ou le RC Vannes, récemment promu en Top 14 au rugby. Acteurs majeurs de la langue et de la culture, le réseau Diwan, la confédération Kenleur ou encore le Festival Interceltique de Lorient sont en .bzh.
Un projet porté par une ambition régionale et internationale
En obtenant l’extension .bzh auprès de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), organisme régulateur d’Internet, l’association a offert à la région et à ses acteurs un outil à l’échelle mondiale. Le .bzh incarne un pont entre tradition et modernité, ancrant la culture bretonne dans le monde numérique tout en contribuant au rayonnement de la Bretagne à l’international.
Marqueur de proximité, l’extension .bzh est aussi gage de qualité et de cybersécurité. Elle est reconnue comme l’une des plus sûres au monde, grâce notamment au dispositif Secure.bzh, qui prévient gratuitement tous les détenteurs d’un nom de domaine en .bzh d’éventuels abus. Pour assurer un haut niveau de qualité et de sécurité, l’extension internet bretonne s’appuie sur l’expertise technique de l’Afnic, opérateur du .fr, qui propose aux différentes extensions territoriales (.paris, .alsace, .corsica) une infrastructure mutualisée, fiable et sécurisée.
Une invitation à construire l’avenir ensemble
Alors que l’extension .bzh souffle ses 10 bougies, l’association invite l’ensemble des acteurs bretons à poursuivre cette dynamique et à participer au développement de la visibilité de la Bretagne dans l’univers numérique en oeuvrant à de nouveaux projets. De nouveaux défis sont en effet à relever : alors que la consommation de contenus culturels en ligne concerne près de 90% des internautes, il faut pleinement intégrer cette nouvelle donne en matière de consommation culturelle et de présence auprès des publics.
L’association a ainsi créé le fonds de dotation Bretagne numérique pour oeuvrer à l’obtention d’un emoji drapeau breton, développer les contenus en ligne liés à la Bretagne et à sa culture, notamment via Wikipedia, ou encore contribuer au développement de la traduction automatisée du breton.
Communiqué .bzh / Région Bretagne
À Pluneret, l’enseigne discount alimentaire Lidl ouvrira ses portes le 11 décembre
/image%2F6845101%2F20241202%2Fob_6623d4_lidl-pluneret-ouverture.jpg)
Les travaux de démolition ont débuté et avancent vite à Pluneret (Morbihan). Dès la fin de l’année 2024, l’enseigne de discount alimentaire, Lidl, ouvrira ses portes dans un bâtiment flambant neuf.
/image%2F6845101%2F20241202%2Fob_32b281_66470dc21c836128413946d9.jpg)
Il ne reste plus rien de l’ancienne discothèque Le Surfeur et de l’ancien restaurant chinois qui jouxtait l’enseigne Gifi à Pluneret (Morbihan). Depuis quelques jours, ces deux bâtiments ne sont qu’amas de matériaux.
Cet espace laissera place à un tout nouveau bâtiment qui arborera l’enseigne Lidl, future locomotive de la zone de Kerfontaine. Les travaux de démolition ont débuté le 15 avril. Maintenant, nous nous attelons au tri des matériaux pour l’évacuation des déchets »,
confient Romuald Gourichon, responsable régional immobilier Bretagne chez Lidl France ; Clément Pierlot, responsable technique Lidl et Simon Herbaut à l’initiative du projet, présents sur site le jeudi 16 mai 2024. Ils sont venus à la rencontre du maire, Franck Vallein, afin de faire un point sur l’évolution du projet.
9 600m² de surfaces
L’ensemble rasé laissera place à un équipement flambant neuf, sur une surface de 9 600m². Le futur magasin sera conçu pour être fonctionnel, tant pour les clients que pour le personnel sur une surface de 1 417m². Ce point de vente sera 30 % plus performant que ce qui est demandé grâce notamment à 1 000 m² de toiture en panneaux photovoltaïques. Ce projet rééquilibre aussi l’appareil commercial sur la partie Est du territoire déjà très dynamique. C’est également un vrai besoin complémentaire avec l’autre grande surface de la zone
, précise Romuald Gourichon.
Le parking sera mutualisé avec le magasin Gifi. Il proposera 113 places, dont huit places dotées de chargeurs électriques et 18 autres pré-équipées. Il y aura également huit places pour les vélos, dont deux avec recharges électriques.
Pour le lancement, 22 emplois proposés
L’espace de stationnement sera réalisé avec des pavés drainant permettant une imperméabilité du site. Dix-neuf arbres seront plantés et 2 500 m² seront renaturés. Des récupérateurs d’eaux pluviales seront installés et permettront de subvenir aux sanitaires et à l’arrosage des espaces verts.
Le coût de l’opération s’élève à huit millions d’euros et va créer dans un premier temps, 22 emplois. Les responsables du projet entendent favoriser l’emploi local. L’ouverture est prévue le 11 décembre 2024. Lidl Auray est victime de son succès. Le magasin de Pluneret permettra de rééquilibrer les flux de clientèles Est-Ouest et confirme notre choix d’une forte implantation locale »,
conclut Romuald Gourichon.
Bientôt du breton et gallo à bord des TER
À partir de la mi-décembre, la Région et la SNCF mèneront une expérimentation à bord des TER, avec des annonces sonores enregistrées dans les deux langues de Bretagne.
« Kenavo », entendront bientôt les voyageurs débarquant d’un TER en Bretagne. À partir de la mi-décembre, des messages d’accueil et d’au revoir en breton et en gallo retentiront dans les trains régionaux. L’expérimentation ne concernera, dans un premier temps, que 19 rames, soit 20 % des TER, indique le conseil régional. « Elle sera étendue en fonction du retour des usagers ».
Ce test est le fruit de discussions entre la SNCF et la Région. Mais, surtout, d’un amendement, voté en février 2023, par les conseillers régionaux qui souhaitaient que la collectivité s’attache à rendre davantage visibles le breton et le gallo sur l’ensemble de son réseau de transports. Un amendement porté à l’origine par l’UDB et largement adopté en session, et réécrit après discussion avec la majorité du président divers gauche Loïg Chesnais-Girard.
« C’était une de nos demandes historiques », se félicite le Lorientais Gaël Briand, issu du parti régionaliste, qui ne cache pas qu’il commençait à s’impatienter. Pour autant, de la patience, il en faudra encore avant d’entendre les noms de communes prononcés dans l’une ou l’autre des deux langues (ou les deux, en fonction du lieu géographique), cette signalétique sonore n’étant pas encore à l’ordre du jour.